I La Terre, un avenir qui soulève des questions…

 

Introduction

           

            Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, les sociétés industrialisées n’ont cessé de repousser devant elles l’idée que la terre serait un jour à bout de souffle. Aujourd’hui, hélas, en 2014 nous sommes obligés de voir la réalité en face : notre terre est changée. Mais, notre Terre a encore la moitié de sa vie devant elle. Nous humains les conditions changent, elle ne sont plus les mêmes. Et qui sait, la Terre fut autrefois en position de ne pas pouvoir accueillir la vie. Pourquoi pas, demain par ces propres actions néfastes, l’homme, s’autodétruise en bousculant ces conditions de vie.

            « La Terre : un avenir qui soulève des questions… » n’a en aucun moment été conçu pour dire qu’il faut tout arrêter, revenir à l’Age de Pierre et ne plus se reproduire jusqu’à atteindre une  micro-population vivant en diète tout les jours.

Non, ce n’est pas son objectif.

Son réel but est de faire constater que, l’homme, modifie de manière incontrôlée, ces propres conditions nécessaire à ca survie. La question devient urgente, et les solutions à celle-ci deviennent très rares, complexes et difficilement rentables pour tout les habitants de notre vieille planète bleue.

 

            La science ne recherche pas la certitude c’est pourquoi, cette partie, ne fait qu’inciter à l’exploration d’une autre planète : une solution parmi tant d’autres qui sont toutes aussi futuristes, hypothétiques, et rêveuses.

 

            C’est pourquoi, nous allons aborder le sujet des effets néfastes du réchauffement climatiques, ce phénomène qui bouleverse tant notre planète.

Puis, après ce constat, nous envisagerons ensemble, quels sont les différents avenirs probables de la Terre.

            Nous allons donc étudier la Terre du fond des roches jusqu’en haut de la stratosphère. De quoi imposer des bases claires sur toutes les dernières « mises à jour »  de notre planète. Et enfin nous conclurons sur une option : un voyage vers une autre planète.

 

A)   La pollution, un bouleversement pour notre planète.

 

            Avant de commencer, il faut savoir que l’homme sans faire aucune action, juste en respirant, pollue. L’homme fait l’action inverse d’une plante, il aspire de l’oxygène et rejette du dioxygène. Mais, la pollution possède comme tout, des causes et des conséquences. C’est maintenant que nous allons analyser le pourquoi du comment de la Pollution sujet qui préoccupe beaucoup de monde, dont peu de personnes en connait les vraies origines et les vraies issues probables.

           

            L’effet de Serre :

La terre reçoit une énergie lumineuse provenant du soleil. Grâce au gaz a effet de serre, une partie de cette énergie solaire est renvoyée dans l’espace. Le reste des ces ondes lumineuses vont subir un deuxième traitement dans l’atmosphère. Puis seront absorbés par la surface terrestre.

Explication : le gaz a effet de serre absorbe certaines ondes lumineuses. C’est pourquoi, la lumière qui arrive du soleil observée avec un spectre depuis la terre ne possède pas toutes les longueurs d’ondes : c’est un spectre d’absorption.

 

Les rayonnements restant, arrivant à la surface terrestre, sont des rayons infrarouges.

Par conséquent, la couche d’Ozone rejette autant d’énergie lumineuse qu’elle n’en absorbe ce qui permet de maintenir une température moyenne de 15°C. Sans l’effet de serre, la température moyenne serait de -18°C.

https://www.universcience.fr/climobs/figure/mecanismes_contribution-a-leffet-de-serre_contributeurs/

 

Les principaux agents naturels du gaz a effet de serre sont :

La vapeur d’eau à 55%

Les nuages à 15%

Et Autres gaz à 30%

Ceci représente une puissance de 155W/m2

 

Depuis le début de l’ère industrielle, les pays dérèglent la concentration de la vapeur d’eau dans l’air : le principal agent naturel du gaz à effet de serre.

Ces gaz émient par la pollution humaine sont les agents additionnels suivants :

Le Dioxyde de Carbone (CO2) à 56%

Le Méthane (CH4) à 16,5%

L’Ozone (O3) à 12%

L’Azote (N20) à 5,5%

Les Halocarbones (molécules industrielles synthétisées) à 11%

Ceci représente une puissance de 2,9W/m2

 

 

Ces gaz additionnels, provoquent une partie du réchauffement climatique globale. Entre 1990 et 2004 ce « forçages radioactif » a augmenté de 20%.

Malgré les différentes éruptions volcaniques, survenues entre 1861 et 1984 (Krakatoa 1883, Agun à Bali en 1963 et El Chichon au Mexique en 1982), qui font baisser la température en empêchant toute énergie solaire d’arriver sur terre, les écarts de températures sont de +0,35°C.

Divers échanges concernant la surface de la terre et son atmosphère.

Une surface de 1m2 placée perpendiculairement aux rayons solaire reçoit 1368 W.

En moyenne, sur la terre les données sont plus tôt de 342W/ m2, dont 77 sont réfléchis par les nuages, les aérosols et l’atmosphère et 30 par la surface du sol. Les 235 restants sont absorbés à raison de 67 par l’atmosphère et de 168 par la surface.

Le sol et l’atmosphère reçoivent autant d’énergie qu’ils en cèdent ce qui est nécessaire pour que leur température moyenne reste stable. Bien entendu toutes ces valeurs numériques sont des moyennes.

            

    Le Carbone :

 

Depuis très longtemps, l’homme par ça présence n’a fait que brûler du bois ou encore labourer les sols libérant tous les dioxydes de carbone emprisonnés par la nature. Mais ces petites actions n’ont eut aucun impact car la nature a compensé ces pertes en, en absorbant d’autres.

A partir du moment ou l’Homme a commencé à bruler du charbon et de pétrole, ces quantités étant si grosses que la nature n’a rien pu faire. L’équilibre est rompu. C’est environs 3 milliards de tonnes de carbone qui arrivent dans l’atmosphère chaque année.

 

Comme on a pu le voir précédemment, le dioxyde de carbone plus connu sous le nom de « gaz carbonique » est responsable de 40% des gaz additionnels dans l’effet de serre. Depuis un siècle et demi, la concentration de CO2 dans l’air augmente de façon inquiétante. Depuis 650 000 ans, le taux de carbone est à son maximum.

De plus, le carbone possède une durée de vie dans l’air qui est très grande. Par conséquent les météorologues ne s’attendent pas à une baisse de ce taux avant des dizaines de milliers d’années.

 

Le cycle du carbone est très équilibré en vue dans ca grosse quantité : 120 milliards de tonnes d’échange entre l’atmosphère et la terre par an. Soit 90 milliards de tonnes d’échange entre l’océan et l’atmosphère par an. Au niveau du stockage du carbone, c’est 720 à 750 milliards de tonnes dans l’atmosphère, 500 à 800 milliards dans les végétaux, 1 500 à  2 000 milliards dans les sols, 36 000 à 38 000 milliards dans les océans, 50 000 milliards dans les sédiments marins calcaires, dans le carbone fossile (pétrole charbon) il y en a 13 000 milliards et enfin le reste est contenu dans les roches carbonées est de 20 millions de milliards mais n’intervient qu’à l’échelle géologique.

Soit, au maximum, 104 550 milliards de tonnes (sans les roches carbonées) de carbone sur la terre. Pour ce qui concerne les végétaux, on comprends très vite leur importance, si toutes les forêts étaient rasées, se serait 500 à 800 milliards de tonnes de carbone livré dans l’air soit environs le double de ce que l’atmosphère possède déjà. 

C’est environs 0,2 gigatonnes de carbone par an qui sont transférés naturellement vers les sédiments. De plus, le pétrole, le gaz et le charbon apparaissent dans les roches carbonées (sédiments) qu’avec la bonne température, la bonne pression. C’est pourquoi le pétrole se fait de plus en plus rare  car il se forme en quelques millions d’années.

https://www.manicore.com/documentation/serre/GES.html

Diagramme de la répartition de la pollution en fonction des éléments donnés.

https://www.manicore.com/documentation/serre/GES.html 

Diagramme en bâtons montrant l'émission de gaz carbonique en Kg pour un habitant appartenant à ces pays.

 

En 1850 on retrouvait 280 molécules de dioxyde de carbone pour 1 000 000 de molécules d’air. Aujourd’hui on en retrouve 380. L’augmentation par an est de 0,5%. Le carbone rejeté par les hommes en 2005 a atteint 8 milliards de tonnes.

Pour l’océan et l’atmosphère (90 milliards de tonnes de carbone d’échange par an), l’océan a la particularité d’absorber du CO2 atmosphérique. Mais, plus la concentration du carbone dans l’air augmente, moins l’océan peut en absorber. Ici aussi, comme avec les forêts, l’océan joue un rôle dans l’équilibre du carbone. Mais, les océans sont de plus en plus dilués par la fonte des iceberg et des neiges, le Ph de l’eau a diminué d’un dixième ce qui affecte la captation du carbone.

Aujourd’hui les océans captent environs 2 milliards de tonnes de carbone par an. Ils ont donc un rôle énorme dans le contrôle de la pollution.

 

 

Le méthane est le deuxième gaz responsable de l’effet de serre additionnel actuel après le CO2. On n’explique pas toujours les variations énormes de la concentration atmosphérique de méthane, qui ne laisse pas d’inquiéter.

 

Note : combiner température et précipitations en hausse avec les océans se réchauffe lentement et les neiges et glaciers en diminution>>> faire le rapport.

Faire des recherches sur les dernières grosses catastrophes mondialement connues.

 

Températures et précipitations :

 

Les températures et les précipitations mondiales ont augmenté très fortement depuis cent ans. L’homme en est le principal responsable car aucun effet météorologique n’est capable d’expliquer ce changement de conditions. Au niveau des variations, l ‘écart se creuse de plus en plus entre le jour et la nuit,  entre régions, et entre terre et mer. Aujourd’hui, nous connaissons les températures les plus hautes jamais connues depuis 700 ans environs.

Depuis le début du siècle nous avons connu une hausse de température d’environ 1°C sur la moyenne mondiale. Tous les chiffres et moyennes sont difficiles à évaluer étant donner la vastitude de notre globe. Depuis 3 siècles, grâce aux analyses qui ont pu être faites dans le temps, on peut estimer une augmentation de température de plus 5°C.

De plus grâce à la géologie, on peut remarquer que la température n’a jamais autant augmenter en si peu de temps.

 

Donc, il y a une augmentation de l’évaporation des eaux : environs 2% en un siècle. On remarque aussi que le Nord du globe s’humidifie de 10 à 40% plus depuis 1900, alors que le Sud s’assèche.

Les hivers se font plus courts et plus chaud, ils sont rythmés au Nord par des pluies plus abondantes qu’autrefois.

 

Les océans et le réchauffement climatique :

 

Depuis un siècle, il y a une augmentation de la températures des mers et une accélération de celle ci depuis 1993. On prévoit que la montée des eaux ne s’arrêtera pas avant des siècles.

Depuis 1900 il y a une augmentation de 0,6°C de l’atmosphère. Ceci entraine la fonte des glaces des terres ce qui ne fait qu’augmenter la monté des eaux.

 

 

 

Pourquoi la mer monte ?

Le niveau mondial de la montée des eaux a augmenté de 10 à 25 cm depuis 1950. A Brest, c’est 0,8mm d’augmentation par an alors qu’en Norvège c’est 3mm par an. Soit 30cm par siècle ! Ceci entraine alors un changement des vents, des marrées et des courants.

 

 

 

Quant à la hauteur de la mer qui augmente d’environs 1cm tout les 0,1°C de température d’atmosphère. Pour ce qui de la fonte des icebergs, grâce à la loi d’Archimède, le volume d’eau dissoute est le même que le volume de glace immergée. Donc ceci ne change en rien la montée des océans.

De plus on sait que non seulement la température de l’eau augmente mais sa surface de profondeur réchauffée augmente aussi. L’eau est donc chaude de plus en plus dans les profondeurs. Ce qui bouleverse donc beaucoup d’écosystèmes…

 

Une faune et une flore précurseurs :

 

Cela fait maintenant un siècle et demi, que les animaux qui ont bien compris que le climat n’était plus le même, changent de comportements. En effet, ceci est plus visible depuis 300 ans, ils modifient leur utilisation de l’espace. Par exemple, les sapins de montagne, vont chercher à grandir dans des hauteur qui auparavant aurait pu sembler invivables tout ca à cause des hausse des températures. Dans la mer, les naturalistes ont vu que les espèces aquatiques remontaient vers le nord depuis 1980 à la fuite des augmentations de la température de l’eau.

Photo de Girelle Paon. 

https://www.parcsnationaux.fr/layout/set/print/content/view/full/7567

 

En effet, la girelle paon, des tropiques s’est retrouvée en Corse en 1988. Même les oiseaux, lors de leur migration, s’arrêtent en France ou en Espagne. 

 

 

            B) Les différents avenirs probables de la Terre

 

            Modèles et scénarios scientifiques

 

Le climat de la planète est hyper-complexe variable et infini quant à ces diverses probabilités. C’est pourquoi les préventions futures sont faites à base de données simplifiées. C’est pourquoi la météo ne prévoit pas toujours le bon temps pour le jour suivant… Alors imaginez un instant la complexité de la prévention météorologique à long terme. Cela laisse alors beaucoup d’incertitudes quant aux différents scénarios possibles.

Mais grâce aux évolutions technologiques, les prévisions se précisent avec l’utilisation et l’interprétation des phénomènes biologiques et chimiques.

 

Le maillage est ce qui permet au météorologue de quadriller zone une à analyser. Prenons la France comme exemple, un météorologue voulant faire des prévisions pour demain va commencer par généraliser des parcelles du territoire en carré. Il va donc quadriller la France pour faire des analyses de chaque carré. Chaque cadre à la même taille, et symbolise une prévision pour la zone qu’il entoure. Agrandir les carrés servirait à généraliser une plus grande zone pour alors simplifier les calculs. Les technologies d’aujourd’hui lui permettront alors de faire des prévisions avec des carrés de 50 à 1000km de coté, 1km de hauteur, et jusqu’à 300m de profondeur dans les mers et océans. La taille des mailles empêche de prévoir un ouragan, l’évolution des nuages : un facteur primordiale dans la météo. A l’échelle mondiale, la France n’est que 5 mailles de la Terre c’est pourquoi la tempête de 1999 fut quasi invisible sur les prévisions météo mondiales.

Ainsi les prévisions des températures pour 2100 seront de 2 ou 5 degrés de plus par rapport à l’an 2000. Une augmentation dans les deux cas considérables.

Les scientifiques, ont environs 40 scénarios envisageables. Ils sont calculés en fonction de beaucoup de facteurs, comme la démographie, l’émission de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie, les mouvements à l’œuvre dans l’atmosphère et les océans.

Mais ils ne tiennent pas compte d’éventuels conflits ou catastrophes d’envergures planétaire, ni de l’applications d’une politique globale de réduction significative de l’influence de l’homme sur le climat.

Malgré tout, ils permettent de se faire une idée du risque que nous courrons selon les choix de sociétés que nous ferons à l’avenir.

 

            Certitudes et incertitudes du futur

 

Le réchauffement climatique va avoir différents impacts sur notre planète.

Les scientifiques prévoient :

·      une accélération du cycle de l’eau

·      une météo plus nerveuse

·      augmentation des inondations et canicules

L’augmentation des « grosses » catastrophes naturelles reste un avis partagé entre les météorologues.

 

Une accélération du cycle de l’eau pourrait se traduire par une fonte des glaces importantes. Si les glaces terrestres qui jusqu’aujourd’hui n’influencent pas le cycle de l’eau se mettent à fondre, alors on pourrait prévoir une augmentation des précipitations, des orages et des inondations. Si le soleil perce un « trou » dans la glace et réchauffe le sol alors la fonte des glaces sur cet emplacement sera accélérée.

Donc une accélération du cycle de l’eau évoluerait avec une météo nerveuse et elle même varierait avec les températures.

 

Les scientifiques pensent sans grandes certitudes que les catastrophes ne vont pas évoluer en nombre mais en intensité, de plus avec le réchauffement de l’hémisphère Nord il est très probable que ces catastrophes remontent vers le nord en suivant les températures.

 

           Gaz à effet de serre : des taux préoccupant

 

Aujourd’hui une journée passée à Bali ou à Beijing, vous fait l’équivalent d’avoir fumé environs 20 cigarettes à cause de la pollution. Les cancers du poumon en Asie de l’Est, sont en considérable augmentation d’autant plus avec la découverte des microparticules.

Les émissions de CO2 sont à l’origine de tous ces changements.

Les gaz à effets de serre atteignent aujourd’hui des taux hallucinants : ils d’environs 500 molécules de CO2 pour un million d’O2 soit 0,05%. En 1750 le taux était d’environs 0,028% soit 2 fois moins. Notre concentration d’après les analyses n’a jamais été vue depuis 650 000 ans.

Il existe 3 scénarios simples et envisageables qui sont fait à propos des émissions de carbone jusqu'à 2100 :

·      1° scénario, une croissance économique rapide, une population de 8,7 milliards d’habitants en 2050 et de 7 milliards en 2100. La concentration serait de 0,07% soit on le rappelle, 700 molécules de CO2 pour un million d’O2.

·      2° scénario, environs 15 milliards d’habitant en 2100. La concentration serait de 0,12% soit plus de 2 fois notre concentration actuelle.

·      3°scénario, croissance économique rapide, avec un pic de concentration au milieu du siècle et une reprise avec l’introduction des technologies propres et économes. Se serait le moins consommateur, avec en 2100 une concentration d’environs 0,06% carbone.

Il n’existe aucun scénario qui envisage une réduction des émissions en vertu d’un accord international volontarisme.

 

Pour stabiliser la concentration atmosphérique de carbone à 0,025% il faudrait que chaque habitant ne rejette que 500kg de carbone par an.

500Kg de carbone par an c’est : 25% de ce que rejette un français par an et 8% de ce que rejette un américain par an.

 

           Des météorologies régionales bouleversées

 

La pollution est en pleine augmentation, et inévitablement, ceci va se répercuter sur les précipitations, les températures, les saisons. Aussi, les climats « habituels » des régions vont s’accentuer, les pays chauds connaitront encore plus la sècheresse et à l’instar, les pays tempérés connaitront les pluies diluviennes.

 

Les pluies vont se faire plus épisodiques et violentes du à l’accélération du cycle évaporation-condensation. L’augmentation pour 2100 est encore assez incertaine : entre 2 et 7%.

Il y aura des nuits plus chaudes des saisons moins marquées, des extrêmes encore amplifiés : la climatologie de demain sera plus imprévisible et brutale.

 

Au niveau des températures, en fonctions des scénarios plausibles, les températures pourraient augmenter entre 2°C et 4,6°C (scénario positif) et entre 3,7°C et 9,4°C (scénario pessimiste).

 

          

           La hausse du niveau des océans

 

Les océans sont partis pour une conquête des littoraux à long terme. La population ne s’en rend pas encore compte mais demain des populations, des villages entiers vont devoir se retirer de leur cote pour gagner le continent et ceux pour encore des siècles avenir. Des îles et îlots vont se retrouver submergés par l’eau, des millions d’écosystèmes côtiers vont être obligés de changer de milieu ou de disparaître.

Le plus grave, est que l’océan a le rôle d’absorber une partie du carbone dans l’aire ce qui participe à la régulation du carbone. Mais plus les océans se réchauffent plus ils se dilatent, moins ils pourront absorber de carbone. Arrivent-ils tous à saturations ?

 

Le problème est que les océans sont deux fois plus sensibles  au réchauffement de la planète que la terre. Et d’une car ils se dilatent et de deux car les icebergs vont rajouter de l’eau en plus en augmenter le niveau des océans. A notre stade, des couches de plus en plus profondes se réchauffent actuellement. Ceci rendra alors la fusion des glaces plus lente. Ce phénomène est parti pour durer plus d’un millénaire. Même si on stoppait le réchauffement climatique avant 2100, la montée des eaux se perpétuera pendant des siècles. Il est prévu qu’au maximum pour 2100 l’eau monte de plus de 80cm.

Ceci en tenant compte de la stabilité des sols il faudra compter au moins 3 mètres pour être sur ne pas vivre les pieds dans l’eau.

Or, c’est environs 20% de la population mondiale qui vie à moins de 3 mètres des eaux !

Et c’est aussi 10% de la population Française.

Pour 2100, si on prend pour exemple le Bangladesh avec des cotes très plates, l’eau remonterait sur 30 km de des terres. On estime pour la France une remontée d’environs 100 mètres sur certains rivages.

 

D’une façon plus générale, l’accroissement du niveau de la mer et de la température de surface, la décroissance de la banquise et les changements dans la salinité, le régime des vagues et la circulation océanique modifieront les structures écologiques marines pour un millénaire à suivre.

 

          

           Le bouleversement des écosystèmes

 

Avec le réchauffement climatique, tous les écosystèmes seront dans l’obligation de migrer pour survivre aux modifications de leur mode de vie.

Il subsiste tout de même un contrainte : les vents, et la légèreté des graines permettant leur reproduction. En effet, les plantes, arbres et toutes autres formes végétales, se reproduisent ainsi : grâce au vent et à la morphologie et de leur graines.

Ainsi, les régions plus les ventées favorisent alors la vitesse de migration des végétaux. De plus la légèreté de leurs graines est un facteur qui augmente cette vitesse.

Dans les zones tempérées, les spécialistes estiment, une vitesse de migration vers le nord allant de 100 à 17O Km par degré Celsius. 

Il existe tout de même des espèces qui ne pourront pas migrer : les végétaux vivant en haut des montagnes ne pourront pas, changer de milieux aussi rapidement en raison de la particularité de ce milieu. Ils monteront donc vers les sommets à une vitesse d’environs 5OOm de hauteur tout les 3°C additionnels.

Les plaintes produisant des graines trop lourdes sont aussi pénalisées. Celles vivant sur les îles auront du mal à regagner le continent pour migrer.

Les spécialistes estiment une perte en Europe d’environs 15% à 40% des plantes pour le début du XXII° siècle. Soit une destruction considérable sans précédant pour la biosphère.

 

Les spécialistes européens et américains n’osent pas encore se prononcer pour le cas précis des forêts, car ils leur manquent encore quelques données. Mais avec le réchauffement climatique certaines conséquences sont sûres : comme l’avancée du bourgeonnement, la modification du contraste de températures hiver/été, l’allongement de la période annuelle de la croissance et du changement de l’humidité de l’air. Tout ces changements vont engendrer une sélection des espèces : pour certaine ces changements seront une augmentation de la qualité du milieu et pour d’autres ce sera tout le contraire.

 

Ces changements dans tout les cas, inquiètent les spécialistes. Pour nous donner une idée visuelle de leurs prévisions, tout la côte méditerranéenne ressemblera un peu plus en 2100 aux paysages des savanes maghrébines.

 

Enfin pour les glaces des pôles, elles contiennent une quantité encore in-estimée de méthane. Mais les scientifiques, pensent que si la fonte des glaces venaient à se répandre jusqu’au fond des pergélisols (sols gelés en profondeur) le méthane viendrait à se libérer dans l’atmosphère et polluer en encore plus celle-ci avec des impacts encore non calculés mais qui laissent perplexes les scientifiques.

 

 

 

           Le climat qui règnera en 2100

 

Chose sûr, c’est qu’à l’approche du XXIIème siècle les conditions de vie ne seront plus les même qu’aujourd’hui. Voici une estimation du portrait du futur.

 

Cette estimation fut réaliser en prenant compte un maximum des données actuelles. Elle fut choisie grâce à ca forte probabilité d’exister dans environs 100ans. Cette estimation se contente plus modestement d’indiquer les tendance validées pas les modèles climatiques le plus divers et les observations actuelles de terrain.

           La première observation est que le réchauffement climatique créera peu de nouvelles situations mais en revanche, il amplifiera l’existant.

Tout ce qui concerne les sècheresses inondations ainsi que cyclones, seront plus fréquents et/ou plus intenses.

Les régions boréales et polaires seront donc les plus « réchauffées ». Les différences entre les saisons seront plus accentuées au centre des continents, alors que les littoraux seront moins atteints par la hausse des températures.

           Ils prévoient beaucoup d’îlots perdus, comme les Maldives, certaines îles de l’archipel du Japon, et bien d’autres encore.

           La montée des eaux au bord des continents risque de menacer certaines cotes et villes tel que New York, Lagos, Osaka-Kobe, Tokyo, Manille, Jakarta, Istanbul…

           Les trajets de cyclones seront accentués tel que : la cote Est et Ouest Etats unis ainsi que le Golfe du Mexique des seront menacés, toutes les cotes du Japon, Vietnam, Chine, Australie. Madagascar sera le jouet de 2 cyclones la remontant tout les deux du Nord au Sud.

           La fonte des glaciers qui alimentent les plus grands fleuves auront fondus tel que : les Alpes, les Pyrénées, l’Himalaya, le Sud de la Cordillère des Andes, les Montagnes Rocheuses et le Caucase. Pour ce qui est de l’océan arctique, en 2100 il sera probablement plus qu’une autoroute pour tous les bateaux.

           Enfin l’avenir des coraux est incertain. Cette espèce, un élément principale et incontournable pour la survie de beaucoup d’écosystèmes aquatiques, est menacée. En effet, le réchauffement des eaux compromet sérieusement la survie des coraux et par conséquent un nombre d’espèces aquatiques encore in-estimé.

 

 

 

Conclusion :

   https://oldmags.com/issue/National-Geographic-November-1976

           « What’s happening to our climate ? » s’interrogeait en Novembre 1976 le mensuel américain National Geographic Magazine. Ce n’est qu’en 2004, lors du protocole de Kyoto qu’il fut prévu des mesures contre la dérive du climat : 28 ans de perdus…

           Le réchauffement climatique est déjà en marche depuis bien longtemps, notre consommation de carbone est devenue très importante. La faune et la flore sont déjà en mouvement, les océans sont entrés dans un cercle vicieux dont ils ne sont pas près de sortir. Nos conditions de vie se bouleverses de jours en jours, Du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2010, pas moins de 7563 catastrophes naturelles ont été recensées dans le monde soit en moyenne 756 événements par an.

·      La tempètre Petra – Début 2014 :

https://soutien67.free.fr/svt/terre/catastrophe/catastrophe.htm

·      L’ouragan Sandy Cote Est des E.U. -Octobre 2012 :

https://soutien67.free.fr/svt/terre/catastrophe/catastrophe.htm

·      le tsunami de Sendai (Tohoku - Japon) - Mars 2011 :

https://soutien67.free.fr/svt/terre/catastrophe/catastrophe.htm

·      Raz-de-marée en Indonésie - Décembre 2004 :

https://soutien67.free.fr/svt/terre/catastrophe/catastrophe.htm

·      Sécheresse en Afrique de l'est - Été 2011 :   

https://soutien67.free.fr/svt/terre/catastrophe/catastrophe.htm

·      Inondations au Bangladesh - Juillet 2007 :

https://soutien67.free.fr/svt/terre/catastrophe/catastrophe.htm

Et bien d’autres encore…

 

« Le mode de vie des Américains n'est pas négociable », affirmait, en 1992 lors de la conférence de Rio, Georges Bush (père).

Enfin, « coordonner » le monde à de nouvelles résolutions semble difficiles en vue des modes de vie divers et des nouveaux pays émergeants qui polluent de plus en plus.

           C’est pourquoi une solutions parmi celle de l’arrêt de la pollution et envisageable : l’exploration du autre planète…